

Marc Cadieux, Président-directeur général de l’ACQ, s’est exprimé sans détour, dans les colonnes de Transport Routier, sur l’absence du plus grand représentant des transporteurs routiers de marchandises au Québec à la table des discussions qui ont abouti, vendredi 11 juillet 2025, à la publication du Plan d'action 2025-2027 en logistique urbaine de la Ville de Montréal.
« J’ai des Morneau, j’ai des Robert, j’ai des Guilbault […] qui ont ces réalités-là »
Il souligne ainsi le rôle majeur des « grands transporteurs » dans nos rangs qui, fréquemment sollicités en centre-ville, ont une connaissance aiguë des enjeux de mobilités urbaine à l’instar des petites compagnies de livraison de colis qui « ne détiennent pas le palmarès de toutes les réalités de la livraison, du transport de marchandises à Montréal ».
« On s’en va à Montréal vers un coût de transport des marchandises qui va exploser »
Marc Cadieux rappelle que la taille des camions qui circulent en centre-ville n’est pas un épouvantail sur lequel peuvent se reposer toutes les solutions aux enjeux de mobilité : réduire la taille des camions aurait pour effet d’en multiplier le nombre : « si ça prend quatre camions pour remplacer un 53 pieds, c’est quatre camions, c’est quatre chauffeurs. » Une hausse des coûts annoncée qui se répercutera « sur la facture du consommateur ».
L'ACQ et ses membres réaffirment leur entière disponibilité pour prendre part aux discussions à venir. Tous sont prêts à offrir aux parties prenantes leur expertise terrain afin de trouver le juste équilibre entre les intentions - louables - de la Ville de Montréal et les réalités opérationnelles des transporteurs.
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