La priorité de l’industrie étant la pénurie de main-d’œuvre, la pérennisation du Programme enrichi d’accès à la conduite de véhicules lourds (PEACVL) a été abordée, ainsi que l’importance de faciliter le processus de recrutement de main-d’œuvre à l’étranger et de donner des incitatifs fiscaux pour la rétention de travailleurs d’expérience.
Il fut question de la mise à jour de plusieurs réglementations, notamment celle de la permanence des grands trains routiers en période hivernale, de la vitesse à laquelle les permis de transport hors-normes sont émis ainsi que du dossier des essieux délestables.
Les dispositifs de consignation électroniques obligatoires et leur vitesse d’entrée en vigueur au Québec furent discutés, ainsi que la révision de la Politique d’évaluation des propriétaires et exploitants de véhicules lourds. À cet égard, l’ACQ est d’avis que la politique doit être mieux adaptée et plus équitable pour les PEVL qui effectuent un suivi constant de leur dossier.
Il a été question de plusieurs dossiers liés aux infrastructures, tels que la nécessité d’être bien informés et de prévoir des mesures de mitigation en ce qui concerne la réfection prochaine du tunnel Louis-Hippolyte-La fontaine, de l’importance d’alléger la congestion majeure sur la A-20 entre le tunnel et Sainte-Julie, ainsi que de la conversion de la route 185 à partir de Rivière-du-Loup.
Il a été question du dossier de la responsabilisation des expéditeurs, qui trop souvent, forcent les chauffeurs à opérer dans des conditions peu sécuritaires ou font attendre ceux-ci dans leur cour pendant des heures, les mettant en infraction dès la sortie.
C’était l’occasion d’expliquer pourquoi la permanence du programme Écocamionnage est majeure pour l’atteinte des objectifs du gouvernement en matière d’environnement.
Finalement, le nombre insuffisant de haltes routières a été discuté. Plusieurs autres dossiers ont été abordés dans les échanges constructifs avec le ministre, qui a fait preuve d’ouverture.