La grève sur la voie maritime du Saint-Laurent impacte considérablement les chaînes d’approvisionnement entre Montréal et les Grands Lacs. Cette interruption au sein de ce corridor stratégique, qui entraine la manutention et la redirection des marchandises, impactera directement l’industrie du Camionnage dans l’exercice de ses activités.
« Il va y avoir une rupture et un retard sur certaines marchandises dans le secteur manufacturier »
Au lendemain de la grève, Marc Cadieux, Président Directeur Général de l’ACQ, s’est exprimé à plusieurs reprises dans les médias pour évoquer les conséquences de cet arrêt de l’activité au sein de l’industrie. Malgré les alternatives de transports terrestres disponibles pour compenser cette situation, il a prévenu dans le Journal de Montréal que cette grève fragilisera encore plus une chaîne d’approvisionnement « mise à rude épreuve » dans un corridor traversé par de nombreux flux de céréales et matières premières notamment.
« Nous pourrions ne pas être appelés parce qu’il n’y a rien à transporter et, soudainement, tous être appelés du même coup »
Auprès de La Presse le même jour, il précise les conséquences à moyen terme de ce ralentissement brusque qui entrainera nécessairement une congestion importante du trafic maritime, et donc une hausse rapide de la demande « lorsque les produits seront prêts à se rendre vers les acheteurs, vers la consommation ».
Impact sur les coûts : « c’est inévitable »
La manutention supplémentaire et les redirections des marchandises laissent à prévoir une fluctuation forte des flux qui entrainera « un effet domino vers le produit, vers la consommation. » alerte Marc Cadieux dans Le Devoir le 23 octobre 2023.