
Novembre-Décembre

Saviez-vous que…
C’est déjà la dernière chronique de l’année!
La pandémie nous aura malheureusement privés des réjouissances prévues pour les 70 ans de l’ACQ, mais au travers de chacune des chroniques de l’année vous avez certainement ressenti la flamme qui brûle en chacune des personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à faire de l’Association du camionnage du Québec la RÉFÉRENCE, en matière de transport routier des marchandises au Québec.
Au cours des 70 dernières années, tous les dirigeants et dirigeantes de l’ACQ ont un point commun : ce sont des gens PASSIONNÉS! Avec inspiration, ils ont su rassembler autour d’eux différents publics qui s’engagent à défendre les intérêts et les droits des membres et à promouvoir les normes d’éthique, de sécurité et d’efficacité dans l’industrie.
L’ACQ est bien plus qu’une association, c’est une famille! La permanence de l’ACQ ainsi que son dirigeant actuel Marc Cadieux, en sont un exemple.
Me Marc Cadieux a célébré cette année ses 20 ans comme président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec.
On retrouve également au sein de la permanence des personnes qui ont à cœur l’ACQ et qui font partie de l’équipe depuis plus de 25 ans : Lise Coulombe, Lise Gaulin, Élaine Labonté et Brigitte Laguë. Toutes ces personnes sont des exemples de persévérance, de solidarité et de rigueur.
Si l’Association du camionnage du Québec continue après 70 ans d’agir comme chef de file du transport routier de marchandises au Québec, c’est grâce à une petite équipe qui ne cesse de s’investir dans son travail et d’un membership très fort qui nous porte constamment à nous dépasser.
Merci de partager avec nous cette belle page d’histoire de notre Association!
Nous vous souhaitons à tous un très joyeux temps des Fêtes!
Septembre-Octobre

Saviez-vous que…
Depuis ses débuts et encore aujourd’hui, l’Association du camionnage du Québec (ACQ) accorde une importance considérable à ses dossiers tant politiques, techniques, législatifs ou encore économiques. Il serait impensable d’énumérer ou encore faire l’historique de chacun d’eux. Un dossier sort cependant du lot et démontre à quel point l’implication de l’ACQ est plus que jamais impérative ainsi que la mobilisation de ses membres.
En 1998, le gouvernement du Québec adopte la loi PECVL (Loi concernant les propriétaires, les exploitants et les conducteurs de véhicules lourds) afin de mieux encadrer les activités de notre industrie. Étant donné qu'il exerce ses activités sur le réseau routier public, espace qu’il partage avec l’ensemble des usagers de la route, le gouvernement du Québec a mis en place la loi PECVL afin d’accroître la sécurité des usagers sur les chemins ouverts à la circulation publique et de préserver l’intégrité de ces chemins. À cet effet, elle prévoit des mécanismes permettant d’identifier les propriétaires, les exploitants et les conducteurs de véhicules lourds qui semblent avoir un comportement à risque afin d’intervenir auprès d’eux. Elle instaure, entre autres, un système de cotes de sécurité applicables aux entreprises du domaine du transport routier des personnes et des marchandises.
En 1999, à la suite de l’annonce de l’entrée en vigueur de cette loi pour l’année 2000, l’ACQ s’est assurée qu’elle soit équitable, qu’elle tienne compte de la taille des flottes et de l’exposition réelle au risque (kilométrage), qu’elle fasse abstraction des infractions jugées non coupables et des contrôles qui ne révèlent aucune irrégularité. Elle a de plus élaboré une formation pointue à ce sujet, à laquelle tous les membres ont eu accès.
Après avoir vu le jour et quelques mois de vécu, l’ACQ en a amorcé dès le début de 2001 une révision de cette loi avec les autorités pour tenir compte des commentaires des membres. Par son implication assidue dans la révision de la politique d’évaluation des propriétaires et exploitants de véhicules lourds (PEVL), l'ACQ a obtenu des gains substantiels telles la révision des seuils et la considération de toutes les flottes dans le calcul.
Elle se donne pour mission en 2003 de coopérer à la révision continue de la politique d’évaluation, d’interpeller le gouvernement sur la désuétude des amendes associées au PEVL et de participer activement au développement du dossier du conducteur professionnel.
En 2005 et 2006, l’ACQ a déposé des Mémoires afin de s’assurer que les amendements suggérés améliorent l’équité entre les transporteurs de toutes les provinces et qu’ils ne portent pas à interprétation. L’ACQ a travaillé à la prise en compte de l’exposition au risque et au contrôle dans l’établissement des seuils à la politique d’évaluation.
Les arguments défendus par l'ACQ tout au cours de l’année 2007 ont permis d’éviter en premier lieu que plusieurs dossiers de PEVL soient transférés à la Commission des transports du Québec (CTQ), ce qui aurait pu résulter en la perte du droit de circuler pour certains.
Ils ont également permis d’éviter la réduction des seuils à la politique d’évaluation et de bénéficier d’un statu quo des seuils de 2002. La reconnaissance à l’exposition au risque et au contrôle par les membres du comité n’est pas étrangère au travail de l'ACQ.
En 2008, les travaux se sont poursuivis par l’entremise d’un comité mandaté par le Conseil d’administration relativement à la révision des seuils à la politique d’évaluation. À la suite de longues discussions avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), il a été convenu qu’il y aurait statu quo pour l’ensemble des zones d’opération, à l’exception de la zone accident qui fut bonifiée de 20 % à la suite de la pondération des accidents avec dommage matériel.
Ayant des points de vue différents et bien que des modifications aient été apportées, plusieurs problématiques affectant les transporteurs sont demeurées en suspens. C’est la raison pour laquelle, l’ACQ a déposé, lors des consultations menées en mars 2015 par la SAAQ auprès des associations de transport, un mémoire dans lequel sont exposées ses préoccupations face à la politique actuelle.
En 2019, l’ACQ obtient l’ajout d’un volet « Reconnaissance des bons comportements » dans la nouvelle Politique et participe aux rencontres du groupe de travail sur le Programme de reconnaissance des bons comportements.
Rien de tout cela ne serait possible sans l’engagement de l’équipe de l’ACQ qui réalise le travail de terrain au quotidien mais également grâce aux participants des comités de travail et à l’implication et au soutien de nos dirigeants, membres et partenaires.
Cette collégialité qui unit l’industrie permet la concrétisation de projets mais permet également de s’adapter aux exigences du secteur afin de demeurer compétitifs et innovants!
Juillet-Août
Saviez-vous que…
L’Association du camionnage du Québec compte plus de 500 membres composés de transporteurs publics, privés et de fournisseurs de produits et services.
Représentant 25 % des entreprises membres, les membres fournisseurs autrefois appelés « membres associés » font partie intégrante de l’ACQ. Ils sont plus de 120 et répertoriés sous 16 sections différentes : assurances, camions, citernes, communications, composants, informatique, moteurs, locateurs, pièces, pneus, pétrolières, remorques, services financiers, services professionnels, ressources humaines et télécommunications.
Une ou deux fois par année, ils sont convoqués à se réunir avec la direction afin de se mettre à jour sur les nouveaux dossiers légaux et techniques et faire part de leurs attentes et besoins respectifs. Chacune des sections est représentée par un membre qui est élu pour un terme de 2 ans.
Afin de représenter les membres fournisseurs au sein du conseil d’administration, un président et vice-président sont élus par leurs pairs. Le président a pour sa part une place au conseil d’administration avec droit de vote.
L’implication des membres fournisseurs est indispensable au sein de l’Association. Que ce soit dans les événements et activités, où ils peuvent s’impliquer en tant que partenaires et se démarquer afin de faire connaître leurs produits et services, au sein du conseil d’administration ou dans divers comités, leur étroite collaboration permet à l’Association de partager une source importante d’expertise avec l’ensemble de ses membres.
Depuis quelques années, l’ACQ a également mis en place des programmes exclusifs avec la collaboration des membres fournisseurs. Grâce à ces partenaires, tous les membres font maintenant partie d'un regroupement d'achats bénéficiant d’avantages et de rabais distinctifs.
Bien ancrés dans le membership de l’ACQ, les membres fournisseurs répondent parfaitement à la mission de conseiller et informer les membres en leur fournissant les outils adéquats pour leurs affaires.
Grâce à eux et leur expertise, l’Association du camionnage du Québec demeure la RÉFÉRENCE dans l’industrie du transport depuis 70 ans.
Source :
Archives ACQ

Saviez-vous que…
Depuis plusieurs années, les femmes ont fait leur entrée dans plusieurs domaines qui auparavant, étaient destinés en majeure partie à des hommes. L’industrie du camionnage en est un exemple. Historiquement les femmes étaient présentes mais disons-le, un peu dans l’ombre.
En 1952, l’ACQ fait preuve d’initiative et d’une grande ouverture en invitant pour la première fois les dames au Congrès provincial de l’industrie du camionnage, à l’Hôtel Windsor de Montréal.
C’est aussi au début des années 50 que Mme Adrien Roy, présidente de Tremblay Express Ltée de Jonquière, devient la première dame à devenir membre du conseil provincial d’administration de l’Association du Camionnage du Québec.
Nous pouvons aussi nous réjouir qu’en 1964, le Québec a l’honneur de nommer la première femme au monde, titulaire d’un ministère des transports. C’est en effet sous le gouvernement Lesage, que Madame Claire Kirkland Casgrain, députée de Montréal-Jacques Cartier, succède à Gérard Cournoyer aux transports et communications. En 1966, une seconde femme est nommée ministre des Transports, Mlle Barbara Castle en Grande-Bretagne.
En 1986, Madame Louise Pelletier, directrice générale de « Les Associés Transporteurs du Québec » devient présidente de l’ACQ. C’est la première fois depuis la fondation de l’Association qu’une femme accède à un tel poste. Dix-huit ans plus tard, en 2014, c’est au tour de Madame Victoria Deans, présidente de Transport W.J. Deans, d’accéder à ce poste.
De nos jours, il n’est plus rare de voir des femmes dans l’industrie. Ce sont des routières professionnelles, des mécaniciennes, des dirigeantes d’entreprise, des répartitrices, des formatrices,… Camo-Route, Comité sectoriel de main-d’œuvre dont l’ACQ fait partie, est un des joueurs importants dans cette réalisation. En 2018, alors que l’industrie ne compte que 4 % de femmes, le comité se fixe comme objectif d’atteindre 10 % en 2021.
En octobre 2019, le projet Conductrices de camions : objectif 10 % est dévoilé, une initiative visant à inciter davantage de femmes à devenir camionneuses. Ce programme qui contribue à faire connaître et valoriser la profession auprès des femmes, s’est traduit par une forte augmentation du nombre de femmes en formation. Au cours des trois dernières années, le CFTR et le CFTC ont accueilli près de 1 500 femmes. Ce sont donc des centaines de femmes qui intègrent maintenant la profession de conductrice de camions ainsi que notre industrie.
Au niveau du marché du travail, de plus en plus d’employeurs mettent de l’avant les conductrices de camions au sein de leur entreprise, à des fins de recrutement. C’est le cas d’une des femmes les plus influentes dans l’industrie québécoise du camionnage, Madame Karine Goyette, qui est également la troisième femme présidente de l’histoire du Conseil d’administration de l’ACQ. Sa compagnie a mis en place des mesures visant à favoriser l’arrivée de femmes au volant.
Encore aujourd’hui, l’Association du camionnage du Québec continue de déployer des efforts et initiatives afin de permettre aux femmes de mieux connaître les métiers et l’accessibilité qui s’offrent à elles dans l’industrie du transport routier de marchandises. L’ACQ est également fière de retrouver une équité femmes/hommes au sein de son Conseil Exécutif.
Source :
Histoire du camionnage
Archives ACQ
Transport Routier
Mai

L’ACQ a toujours mis de l’avant et priorisé l’idée de réunir ses membres transporteurs et ses membres fournisseurs par le biais de différents événements, afin que tous puissent socialiser et créer la communauté d’affaires la plus importante de l’industrie du camionnage au Québec.
Parmi tous les événements de l’année, le plus convoité est sans aucun doute le CONGRÈS ANNUEL DE L’ACQ!
Déjà en 1950, avant la fusion des différentes associations, l’Association des camionneurs de Québec avait à son actif 8 congrès. Le 8e, son dernier, eut lieu le 14 février 1950 à l’Hôtel Saint-Louis de Montréal.
Le CONGRÈS ANNUEL de l’ACQ lancé en 1951 se tenait dans les années 50 et 60 en février ou mars et ne durait qu’une seule journée.
Voyant le succès et l’engouement des membres à vouloir se réunir pour un week-end complet et créer des liens d’affaires extraordinaires, l’ACQ fit grandir la durée de l’événement selon les années à 2, 3 et même 4 jours de rassemblement, fin avril ou début mai.
En plus de parcourir et rayonner dans les quatre coins de la province, le congrès de l’ACQ a su apporter à chacune des régions un apport économique important, tout en permettant aux membres éloignés de se joindre plus facilement à l’événement.
C’est en mai 1982, que l’ACQ est l’hôte pour la première fois du prestigieux XVIIIe Congrès de l’IRU (Union Internationale des Transports Routiers). M. Archambault, notre fondateur, avait établi des relations étroites avec l’IRU pendant des années et s’était rendu dans plusieurs pays pour assister à de nombreux congrès internationaux en tant que porteur de message. En 1977, L’Union Internationale des Transports Routiers de Genève lui décernait « l’insigne d’or », un honneur rarement attribué, en raison de son mérite acquis au cours des années pour la défense des intérêts du transport routier au niveau international.
Les activités des Congrès, par leurs thématiques, leurs dossiers présentés, leurs conférences, leurs ateliers, leurs déjeuners et dîners ont toujours été mémorables. De grands noms ont foulé la scène des Congrès de l’ACQ au fil des ans. On peut penser à Gilles Proulx (animateur à la radio), Chantal Petitclerc (athlète olympique), Jean Lapierre (analyste politique et animateur à CKAC), Jean-Marc Chaput, Marc Bédard, Louis Vachon, Carlos Leitao, des professeurs de l’UQAM et du HEC, des hauts fonctionnaires du MTQ et de la SAAQ, des chroniqueurs, des docteurs, des avocats, …
Les membres de l’ACQ profitent aujourd’hui encore des expertises de qualité que ces invités ont partagé avec eux depuis près de 70 ans!
La Soirée des membres, originalement connue comme la Soirée des fournisseurs, a également apporté son lot de réjouissances et d’émerveillements. De nombreux congrès, hors de notre industrie, n’ont jamais connu ce niveau de classe et de magie, aux dires de certains de nos convives!
Nous ne pouvons terminer cette chronique sans parler des Banquets de clôture qui ont marqué de par leur envergure, la mémoire de chaque participant. Au travers des années, on y a vu défiler des artistes à leur tout début de carrière, comme d’autres dont le succès était déjà reconnu : chanteurs, humoristes, magiciens, … Qui ne se souvient pas de Grégory Charles, Marc Hervieux, Messmer, Sugar Sammy, Renée Martel, Martin Matte, Nanette Workman, Lise Dion et plusieurs autres.
Malheureusement, la pandémie nous aura privé de ce grand rassemblement depuis maintenant 2 ans. C’est le premier temps d’arrêt de ce Grand événement en 70 ans!
Soyez cependant assurés que l’Association du camionnage du Québec sera prête le temps venu, à vous offrir un autre magnifique Congrès et, qu’une fois de plus, nous pourrons célébrer tous ensemble cette merveilleuse industrie qu’est la nôtre!
Avril
Il faut faire un saut dans le temps et se rappeler que dès 1941, alors que la guerre éclate en Europe entraînant avec elle le Canada, déjà diverses associations étaient créées. Malgré qu’elles n’étaient composées que d’une dizaine de camionneurs, les membres se réunissaient aux deux semaines, afin d’obtenir des contracteurs qui les engageaient, de meilleures conditions de travail ainsi que de meilleurs salaires.
En 1942, l’Association des Camionneurs de Québec convoque une assemblée générale. Dans l’avis de convocation, il est mentionné que des élections auraient lieu ainsi que des modifications aux règlements et une nouvelle hausse des contributions. C’est alors que M. Roméo Blouin fut élu président, M. Frank Globe vice-président et M. Roméo Gingras, secrétaire.
Au cours des années 1949-1950, les trois associations de la région de Montréal se fusionnent, et au 1er janvier 1951, toutes les associations de la province se fusionnent à leur tour. UNE seule association est alors créée : l’Association du Transport Routier du Québec Inc.
Ce nom fut changé quelques années plus tard, soit en 1954, pour celui que l’on connaît aujourd’hui, soit l’Association du camionnage du Québec Inc. Celle-ci dispose alors de deux bureaux, l’un à Montréal et l’autre à Québec.
Dès ses début, l’Association du camionnage du Québec s’est donnée comme mission d’agir comme chef de file du transport routier des marchandises pour garantir et défendre les intérêts et les droits de ses membres sur les sujets qui les préoccupent et promouvoir les normes d’éthique, de sécurité et d’efficacité dans l’industrie.
Au fil des ans, l’ACQ établit, crée et siège sur plusieurs comités et sous-comités, comme celui qui a pour but de chercher des héros dans l’industrie du camionnage mis sur pied en 1963. Il s’agit de récompenser les chauffeurs de camion qui ont accompli un acte d’héroïsme dans l’exercice de leurs fonctions.
En 1969, est élue la première femme présidente d’une section de l’Association, Madame Jeanne D’Arc Tremblay-Roy devient présidente de la section « Saguenay – Lac St-Jean » de l’ACQ.
En 1979, alors que l’industrie du camionnage est en pleine transformation, les pionniers fondateurs cèdent progressivement leurs places à une nouvelle génération ayant des vues nouvelles sur l’industrie.
C’est alors que l’Association du Camionnage du Québec connaît de grands remous passant d’une structure mettant en scène un président permanent en remplacement d’un vice-président exécutif pour ensuite revenir à la formule de vice-présidence exécutive et direction générale, poste que M. Jacques Alary assume de 1979 jusqu’à son départ en 1988. Au cours de la même période, le conseil d’administration passe de 26 à 13 membres.
Aujourd’hui, l’Association est gérée par un Conseil formé de seize administrateurs, répartis de la façon suivante :
· Quatorze membres issus des transporteurs publics, élus par les membres en Assemblée générale.
· Un membre issu des transporteurs privés
· Un membre issu des fournisseurs de produits et services
De plus, le premier dirigeant permanent de l’Association est membre d’office du Conseil d’administration et à ce titre, il assiste sans droit de vote à toute réunion du Conseil d’administration.
Le rôle du Conseil d’administration consiste notamment en l’élaboration d’une vision d’avenir, en l’établissement de politiques claires dans les domaines pertinents à la progression de l’Association dans l’accomplissement de sa mission, et en favorisant le développement d’un réseau entre l’Association, ses membres et la communauté en générale.
Pour l’aider dans l’exécution de son mandat, le Conseil d’administration peut constituer des comités selon des besoins et pour des buts déterminés.
Le Conseil d’administration est autorisé à élire ou à nommer un ou plusieurs officiers qui forment le Comité exécutif du Conseil. Le premier dirigeant permanent de l’Association est également membre d’office du Comité exécutif. Le rôle du Comité exécutif est d’exécuter les mandats spécifiques que le Conseil d’administration lui confie et de débattre de sujets de nature administrative liés au fonctionnement de l’Association pour lesquels il peut être consulté et au besoin, formuler des recommandations au Conseil.
Bien sûr, nous ne pouvons énumérer tous les comités, sous-comités et tables auxquels l’ACQ participe, mais en voici quelques-uns qui ont eu jusqu’à ce jour un impact majeur pour l’industrie du transport routier au Québec au cours des 70 dernières années :
· Comité de main-d’œuvre
· Alliance canadienne du camionnage (ACC)
· Comité directeur sur les mesures de mitigation en transport collectif
· CFTR Saint-Jérôme
· CFT Charlesbourg
· Contrôle routier Québec – Comité consultatif
· Groupe de travail PECVL
· RH camionnage Canada
· Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ)
· Via Prévention
Aujourd’hui, l’équipe continue de veiller au respect des lois et règlements sur le camionnage. En faisant partie de nombreux comités et plusieurs tables gouvernementales, elle travaille chaque jour afin d'améliorer la sécurité routière et celle des véhicules de transport routier.
L'implication des membres et les efforts constants du Conseil d'administration et de l’équipe de la permanence permet de faire rayonner l'industrie du camionnage à travers tout le Canada, et ce depuis 70 ans!
Mars
L’une des belles initiatives prises par l’Association du camionnage du Québec est sans contredit l’aide financière qu’elle a donnée aux étudiants et aux universités. Pendant près de vingt ans, l’Association remettait chaque année des milliers de dollars aux étudiants qui avaient besoin d’appui pécuniaire pour poursuivre des cours portant sur le transport routier ou sur l’économie.
En novembre 1959, l’ACQ invitait ses membres à participer à un Fonds d’éducation de l’industrie du camionnage en leur proposant de leur envoyer, pour chaque dollar versé à ce fonds, une carte de bons souhaits expliquant aux clients qu’au lieu de leur donner un cadeau à l’occasion des fêtes, le camionneur versait un montant d’argent au Fonds d’éducation de l’industrie du camionnage. Dès la première année, le Comité du Fonds d’éducation, qui était alors présidé par M. Alfred Laflamme, a recueilli la somme de 8,200 $. La somme globale que l’ACQ a versée aux étudiants et aux universités depuis l’institution du Fonds d’éducation s’élève à près de 200 000 $.
À l’automne de 1972, M. Archambault adressait la parole à des finissants du cours « Option Transport » qui avait été créé pour la première fois au Québec en 1970, au niveau des Cégeps, par le Collège Lionel-Groulx.
En 1976, né d’un désir de vouloir répondre à l’augmentation des besoins de la main-d’œuvre dans l’industrie du transport routier, le CFTR et le CFT de Charlesbourg voient le jour. Ce sont les deux seuls centres publics de la province à décerner le diplôme d’études professionnelles en Transport par Camion.
En 1980, l’ACQ s’intéresse de plus en plus à la formation des chauffeurs et s’associe avec le Centre de Formation professionnelle de St-Jérôme et celui de Charlesbourg en s’impliquant dans les comités de gestion. Ceux-ci visent à maintenir des liens entre l’industrie du transport et les deux centres afin d’axer les besoins aux réalités du transport routier.
Depuis 1993, la Fondation pour la formation en transport routier et ses partenaires attribuent annuellement des bourses à des étudiants en transport afin de stimuler l’intérêt de la relève à l’égard de l’industrie du camionnage. Depuis plus de 25 ans, grâce à la générosité des donateurs, la Fondation a distribué plus de 250 000 $ en bourses. Conjointement avec le comité de main-d’œuvre de l’ACQ, la Fondation maintient des liens étroits et intervient auprès de plusieurs organismes. Des projets bien précis font aussi l’objet de suivis de la part de la Fondation, notamment :
- Le développement conjoint avec la SAAQ et les CFT d’un projet visant à faciliter l’accessibilité du permis de classe 1 aux jeunes finissants des Centres de formation professionnelle.
- La mise en commun des efforts et de l’expertise du secteur de la formation professionnelle, collégiale et universitaire afin de développer des programmes de formation attrayants et novateurs.
- La contribution aux campagnes de communication auprès des jeunes, de pair avec l’ACQ, afin de valoriser l’image de l’industrie et de souligner les nombreuses opportunités de carrières que l’on y retrouve.
En septembre 2011, l’Association du camionnage du Québec intensifie ses demandes auprès du gouvernement afin d’élaborer un projet permettant aux jeunes d’obtenir le droit de conduire un véhicule lourd plus rapidement. Après un premier projet pilote d’une durée de 3 ans, un décret ministériel a permis, en 2016 de reconduire le programme mais, cette fois, pour une durée de quatre ans. L’ACQ se disait alors très satisfaite de la prépublication du règlement, même si l’objectif était assurément la pérennité de ce programme.
Le 10 décembre 2020, l’Association du camionnage du Québec informe ses membres de la publication du décret 1208-2020, annonçant une modification au Règlement sur le permis qui permettra la participation au Programme enrichi d’accès à la conduite de véhicules lourds en permanence. Pour l’ACQ, c’est une étape importante et la concrétisation du PEACVL est une excellente nouvelle et majeure pour l’industrie du transport et les jeunes conducteurs.
Source : Transport Routier; Historique du Camionnage; Archives - ACQ
Février
Que ce soit sur des chantiers d’envergure ou encore pour des événements jugés internationaux, le transport par camion est une activité de première importance au Québec et l’ACQ a toujours été impliquée de près ou de loin dans son développement. En voici quelques aperçus.
En 1954, l’ACQ continue de faire pression pour le prolongement de l’autoroute est-ouest dans l’est de la Ville de Montréal. C’est la seule section de la route Trans-Canada qui n’est pas terminée. Le boulevard Métropolitain joue ce rôle en attendant.
C’est le 17 février 1960, lors de son Assemblée générale annuelle tenue au Château Frontenac de Québec, que l’ACQ adopte une résolution suggérant aux autorités compétentes de tenir au Québec l’exposition internationale. Cela étant fait, pendant plus de 4 ans, les camions à bascules transportent jour et nuit les matériaux nécessaires à la création des îles d’Expo 67.

En 1965, on amorce l’autoroute Décarie, le complexe Turcot avec ses quatre échangeurs et douze bretelles et on inaugure le pont Champlain. Ce n’est que 40 ans plus tard, que les discussions sur la conception différente d’un nouvel échangeur ainsi que la construction d’un nouveau pont Champlain deviendront le sujet d’actualité au cœur de l’industrie du transport.
C’est en 2011, que le ministre des Transports inclut l’ACQ à titre de participant auprès des différents comités et nomme l’ACQ sur le comité de gestion des mesures de mitigation entourant le projet Turcot. L’ACQ obtient également un siège au comité du Pont Champlain par le ministre des Transports du Canada, M. Denis Lebel. L’ACQ réclame et obtient auprès des diverses autorités, les avis d’entraves émis quotidiennement, la mise en place d’un bulletin d’information quotidien, l’émission de communiqués dans le cas d’entraves non planifiées et ce, simultanément avec ceux produits par le MTQ.
Depuis lors, dans tous les projets d’envergure, l’ACQ a maintenu sa présence sur les différentes tables et comités où les décisions sont prises et précise qu’elle continuera à travailler en collaboration avec le Gouvernement et ses partenaires à l’élaboration d’actions permettant d’atteindre l’objectif de réduire la congestion dans le secteur des chantiers, soit par la diffusion d’informations quotidiennes à ses membres sur les entraves ou encore par des propositions quant à des mesures de contournement.
En mai 2015, débutent les travaux sur le nouveau pont Samuel-De Champlain qui s’échelonneront sur presque 42 mois pour se terminer à la fin juin 2019.
Depuis maintenant 70 ANS, l’Association du camionnage du Québec est au service de l’industrie du transport routier au Québec. C’est LA RÉFÉRENCE dans l’industrie du transport.
Janvier
Les origines de l’Association du camionnage du Québec remontent à 1939, soit au moment où monsieur Camille Archambault, celui-là même qui devait en être plus tard le fondateur et qui présidait alors, à 21 ans seulement, les destinées d’une entreprise appelée Rapid Transport & Freight Terminal, décida de fonder le Syndicat des camionneurs de la province de Québec.
Plus tard, monsieur Archambault devait créer l’Association du transport interurbain afin de promouvoir les intérêts des transporteurs routiers exploitant des services réguliers de camionnage sur les grands axes routiers, tandis que surgissait à Montréal un autre groupement de transporteurs sous le nom de City Carters Association of Montréal.
Bientôt, sentant le besoin d’unir davantage leurs efforts, les entreprises de transport routier se groupèrent en une Fédération des Associations de camionnage du Québec, à peu près au même moment où le Syndicat des camionneurs du Québec, l’Association du transport interurbain, la City Carters Association of Montréal optèrent pour se fusionner. Leur groupement prit le nom d’Association du transport par camion du Québec, qu’il conserva jusqu’au 28 décembre 1950, alors qu’il se fondit avec l’Association des camionneurs du Québec, une organisation réunissant les camionneurs de la région de Québec, sous la présidence du regretté Roméo Blouin.
Cette nouvelle fusion, réalisée officiellement le 1er janvier 1951, consacra l’existence d’une seule Association professionnelle vouée à la promotion et à la défense des intérêts des transporteurs routiers de marchandises du Québec. La nouvelle entité, d’abord appelée Association du transport routier du Québec, changea son nom quelque trois ans plus tard, lors d’une Assemblée générale de ses membres et par suite de l’échec d’une fusion proposée avec l’Association des propriétaires d’autobus du Québec, en celui d’Association du camionnage du Québec, plus spécifiquement identifié au transport par camion qu’aux différents autres modes de transports.