S'exprimant à la Chambre des communes, le ministre a déclaré que cette pratique « prive les travailleurs de leurs droits fondamentaux » et a assuré aux Canadiens qu'Ottawa commencerait à sévir contre ce modèle d'entreprise illégitime. « En cas de non-conformité, nous prendrons des mesures, notamment par le biais d'ordonnances, d'amendes et même de poursuites », a-t-il déclaré.
Ces déclarations sont bien accueillies par l'Alliance canadienne du camionnage (ACC) qui, depuis des années, exhorte les gouvernements et les organismes de réglementation à tous les niveaux du pays à mettre fin à ce que l'industrie et le Toronto Star ont qualifié d'« escroquerie d'un milliard de dollars » basée sur des pratiques d’évasion fiscale, d'abus de main-d'œuvre et des pratiques de sécurité déficientes par des transporteurs peu scrupuleux.
Il a confirmé qu'Emploi et Développement Canada (EDSC) resserre la mise en application de loi en Ontario, avec des plans pour étendre ces efforts à l'échelle nationale.
« Nous attendons de tous les employeurs qu'ils traitent équitablement leurs employés, et ceux qui ne le font pas en subiront les conséquences », a poursuivi O'Regan. « Nous nous engageons à protéger les travailleurs et nous continuerons à travailler avec le secteur pour sévir contre la pratique Chauffeurs inc ».
Bien que l’ACC soit encouragée par les remarques publiques du ministre et le projet-pilote de répression contre la pratique Chauffeurs inc. d'EDSC dans la province de l'Ontario, l'Alliance souligne qu'après de nombreuses années de discussions sur le problème, une escalade spectaculaire de l'application nationale dans plusieurs organismes gouvernementaux est nécessaire pour protéger les droits de tous les travailleurs du secteur du camionnage ainsi que la capacité des flottes de camionnage conformes à faire concurrence à cette pratique illégale.
« L’ACC apprécie le soutien public du ministre O'Regan pour lutter contre la pratique Chauffeurs inc. et se réjouit maintenant de continuer à travailler avec le département sur le déploiement rapide de l'application de la loi sur cette escroquerie, comprenant l'utilisation d'amendes ainsi que des poursuites là où applicables », a déclaré le président de l’ACC, Stephen Laskowski.
Traduction libre
Consultez la nouvelle originale sur le site Internet de l'Alliance canadienne du camionnage (en anglais).