Immigration et pénurie : rectifications concernant un article du Journal de Montréal

Auteur : Axel RiouxPublié le 07 novembre 2019

Un article paru dans le journal de Montréal de ce matin comporte d’importantes erreurs et engendre beaucoup de confusion et de désinformation en ce qui a trait à la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie et les divers programmes d’immigration.

Dans un premier temps, les travailleurs désirant se qualifier au Programme de l’expérience québécoise (PEQ) ne seront aucunement visés par l’éventuelle obligation de réussir des tests de français. Les travailleurs adhérant au PEQ sont déjà résidants du Québec depuis au moins 18 mois. De ce fait, le gouvernement considère que ces travailleurs ont une maîtrise suffisante de la langue française. Le PEQ, après la modification réglementaire, continuera de fonctionner comme à l’habitude.

Les tests de français seront exigés pour les nouveaux travailleurs arrivant au Québec ainsi qu’à leurs conjointes.  L’article paru dans le journal mentionne que le Québec « renoncera à des milliers de travailleurs francophones ». L’article mentionne aussi que l’on « fait venir des Français, francophones de naissance comme nous, et dans bien des cas avec un meilleur français que nous, et le gouvernement nous bloque ». C’est tout le contraire qui se produira, puisque les travailleurs étrangers issus des pays francophones, et pas seulement de France, n’auront aucune difficulté à réussir ces tests. Il est donc faux de prétendre que le Québec va se priver de travailleurs francophones, comme cela est insinué dans l’article.

En lien avec cet article, le pdg de Camo-route, monsieur Bernard Boulé, nous a indiqué n’avoir jamais affirmé que la métropole n’était pas en pénurie de main-d’œuvre et encore moins exclue du PEQ. Le PEQ est en vigueur partout au Québec incluant Montréal, peu importe les statistiques de pénurie de main-d’œuvre régionales. Quant à la pénurie de main-d’œuvre, et suite à des échanges avec l’ACQ, monsieur Boulé a communiqué avec le journaliste afin de lui rappeler qu’elle était bien réelle à Montréal. En fait, le journaliste s’est appuyé sur un rapport émis par Emploi-Québec qui date d’un certain temps déjà. Ce rapport indiquait à l’époque qu’il n’y avait pas de pénurie à Montréal. L’ACQ avait alors réagit énergiquement auprès d’Emploi-Québec, qui avait nuancé les affirmations du rapport en nous rappelant que dans les faits, Montréal est également considérée comme étant en pénurie. D’ailleurs Emploi-Québec consacre beaucoup d’efforts afin de supporter notre industrie. Le pdg de Camo-route a donc contacté le journaliste afin de lui faire part des erreurs constatées dans l’article afin que celui-ci soit corrigé, ce qui fut fait à 14:42.

En réaction à cette confusion, à 15:10, sur les ondes du 98,5 FM, le pdg de l’ACQ, Marc Cadieux, a accordé une entrevue afin de remettre les pendules à l’heure et pour rappeler à tous la pénurie de main-d’œuvre que nous vivons, les temps de traitement trop long sur lesquels l’ACQ exerce un lobby constant, ainsi que sur les frais inhérents trop élevés. Ce dernier point étant un dossier sur lequel l’ACQ travaille présentement auprès d’une des plus importantes fédérations au Québec, ayant fait ses preuves depuis plus de 10 ans en recrutement de travailleurs étrangers afin de les accompagner et d’en réduire les coûts. Vous trouverez sur ce lien, l’entrevue accordée par le pdg de l’ACQ, Marc Cadieux, à Patrick Lagacé du 98,5 FM, à ce sujet.

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