« Ce 4ème budget du Québec présenté par le ministre des Finances Éric Girard pour l’exercice 2022-2023 est davantage axé sur des mesures pour les particuliers et répond peu aux besoins des entreprises privées, notamment pour dénouer les enjeux de main-d’œuvre et d’inflation » lance d’entrée de jeu Marc Cadieux, président directeur général de l’Association.
L’ACQ souligne néanmoins au chapitre de la main-d’œuvre, l'offensive gouvernementale pour mieux accompagner les immigrants, notamment les 290 millions de dollars pour renforcer leur intégration en emploi, les 198 millions de dollars pour accroître l'appui offert pour l'apprentissage du français et les 80 millions de dollars pour favoriser leur attraction en région. « À cela, il faudra néanmoins augmenter les seuils d'immigration pour répondre aux besoins criants des employeurs » ajoute Marc Cadieux.
L’Association est aussi heureuse de retrouver l’enveloppe de 155 millions de dollars pour la prolongation du crédit d'impôt à l'investissement et à l'innovation (C3i) qui aidera les entreprises d'ici 2024 à acquérir de nouvelles technologies permettant la numérisation de leurs processus ainsi que la modernisation de leurs équipements.
L’ACQ note également l’appui au développement économique des régions par l’annonce du gouvernement d’une somme de 114,2 millions de dollars afin d’investir dans des projets d’infrastructures régionales de transport terrestre.
À regret toutefois, ce budget ne diminue pas le fardeau fiscal des entreprises et ne contient aucune mesure pour inciter les travailleurs expérimentés à demeurer sur le marché du travail comme l’Association l’avait réclamé dans le cadre des dernières consultations prébudgétaires en début d’année.